Die Ordnungspolizei — ihre Verbrechen in Italien (1943 bis 1945), Konstanz
Freitag, 23.3.2018 um 19 Uhr VHS Konstanz im Astoria-Saal, Katzgasse 7
Aufmarsch deutscher Faschisten im besetzten Vercelli – aus dem Fotoalbum
Die selbe Straße in Vercelli im Jahr 2016
Die Recherche der Referentin unseres Vereins begann mit einem Fotoalbum aus dem Krieg, ein paar Ortsnamen und einigen Familienerzählungen. In ihrem Vortrag erzählt sie davon, an welche Orte ihre Spurensuche sie geführt hat. Anhand einiger Beispiele berichtet sie von den „Bandenbekämpfungsaktionen“ des 15. SS-Polizeiregiments in Oberitalien und zeichnet Werdegänge einzelner beteiligter Polizisten bis in die 1970er Jahre nach.
Dass die Wehrmacht zahlreiche Kriegsverbrechen begangen hat, ist mittlerweile bekannt. Bezogen auf die Polizei ist bis heute gängige Meinung, dass der Vernichtungskrieg im Osten und auch die Massaker in West- und Südeuropa in der späteren Phase des Kriegs von „der SS“ durchgeführt wurden. Tatsächlich wurde das Personal der Einsatzgruppen vielerorts zu erheblichen Teilen von der Ordnungspolizei gestellt. Ghettos wurden von Ordnungspolizisten bewacht, ebenso die Deportationszüge in die Vernichtungslager. Einige Ghettos wurden von Polizeibataillonen liquidiert. Die Gaswagen wurden unter der Leitung eines Polizeioffiziers entwickelt. Eine strafrechtliche Aufarbeitung der Verbrechen der Ordnungspolizei fand nach 1945, wenn überhaupt, nur für die Führungsebene statt. Bei der Neuaufstellung der westdeutschen Polizei wurden fast alle Täter der mittleren und unteren Dienstränge wiedereingestellt und nahmen großen Einfluss auf die nachfolgende Generation, etliche davon als Ausbilder.
Kolonne des 15. SS-Polizeiregiments in Norditalien – aus dem Fotoalbum
Wintereinsatz des 15. SS-Polizeiregiments in Norditalien – aus dem Fotoalbum
On sait relativement peu de choses sur le Sicherungsregiment 1000 (motorisiert). Au printemps et à l'été 1944, il est déployé au sein de la « Brigade Jesser » dans la lutte contre la Résistance dans le Centre de la France.
Dans son travail de référence « Konventioneller Krieg oder NS-Weltanschauungskrieg ? Quellen und Darstellungen zur Zeitgeschichte » (ed. Institut für Zeitgeschichte, vol. 69, R. Oldenbourg Verlag München, 2007), Peter Lieb atteste d'une « situation misérable des sources » concernant les régiments de sécurite et bataillons de sécurite. Ainsi, il n'existe qu'une seule référence imprécise au Sicherungsregiment 1000 en relation avec la bataille du Mont Mouchet des 10/11 juin 1944 dans une note de bas de page.
Entre-temps, un petit groupe de recherche a été formé, incluant des membres des familles d'anciens membres du Sicherungsregiment 1000. Nous échangeons et évaluons des sources d'origine très différente. Il s'agit, par exemple, des journaux de guerre de l'état-major de l'armée allemande, des lettres du poste de campagne allemand provenant de collections privées, des informations provenant des archives, etc.
Afin d'améliorer la situation des sources pour la recherche historique, nous lançons un appel aux familles d'anciens membres des armées alliées pour qu'ils nous fournissent tous les documents sur le Sicherungsregiment 1000 qu'ils pourraient posséder.
Nous appelons également les familles des anciens membres du Sicherungsregiment 1000 à partager avec nous des copies de leurs documents privés, des lettres de campagne, des cartes postales, des photos et autres témoignages.
En contrepartie, nous offrons nos connaissances actuelles et un échange continu.
Étant donné que le Sicherungsregiment 1000 comptait au total environ 1500 soldats, de nombreux documents sont susceptibles d'être en possession privée des familles des anciens membres du régiment. Une affiliation peut être facilement vérifiée à l'aide du numéro de poste du champ. Ils sont énumérés ici.
Le précédent Deutsche Dienststelle (WASt), situé aux Bundesarchiv, peut également donner des informations sur une adhésion au régiment.
Participez à un travail très intéressant et éducatif sur un sujet qui fait encore l'objet de peu de recherches.
„Les crimes de Bourg-Lastic - La brigade Jesser entre Auvergne et Limousin, 1944“
Du 9 juillet au 22 août 1944, Bourg-Lastic, village auvergnat de 1.400 habitants situé aux confins du Puy-de-Dôme et de la Corrèze, fut le théâtre de plusieurs crimes commis par la « brigade Jesser », colonne allemande chargée de réprimer la Résistance et dont la principale composante était le Sicherungs-Regiment 1000.
Les assassinats restés les plus énigmatiques sont ceux du 15 juillet 1944 : 23 hommes furent fusillés au petit matin après une semaine de ratissages de la région, d’arrestations, d’interrogatoires et de tri parmi des otages séquestrés pendant cinq jours et six nuits.
La documentation de notre conférence du 27.1.2022 à l'ancien hôtel de ville de Göttingen est disponible en ligne (en langue allemand) :
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Concernant le contenu de la conférence :
Doerfer met fin au faux récit selon lequel les Juifs se seraient laissés mener sans résistance « comme des moutons à l'abattoir ». C'est exactement le contraire qui s'est produit, même cette citation a été inversée. Elle provient en effet d'un appel lancé peu avant la conférence de Wannsee aux 10 millions de personnes juives d'Europe pour qu'elles NE se rendent justement PAS « comme des moutons à l'abattoir ». Par la suite, les femmes et les hommes juifs ont participé de loin à la plus grande partie de la résistance contre le fascisme : déjà dans les brigades internationales en Espagne, en exil en France dans la Résistance, chez les partisans d'Europe de l'Est, dans la brigade juive de l'armée britannique, pour donner seulement quelques exemples. Après la fin du fascisme nazi, dans le nord de l'Italie, en Autriche et dans le sud de l'Allemagne, certains combattants juifs ont littéralement chassé les principaux coupables et en ont exterminé un nombre considérable. Mais aucune rue, aucune école, rien ou presque ne rappelle en Allemagne les innombrables femmes et hommes de la puissante résistance juive.
En contraste, le fait que la justice allemande après la guerre ne se soit pas penchée sur la terreur nazie ne peut être qualifié que d'échec judiciaire intentionnel d'une ampleur historique. Le fait que la grande majorité des meurtriers de masse aient pu reprendre une vie normale en toute impunité, dont un grand nombre dans la fonction publique, a rendu impossible toute perspective pour les survivants de la Shoah en Allemagne après 1945.
Doerfer montre les efforts des commissions pour la vérité en vue d'une réconciliation efficace dans le monde entier : Le poursuites judiciaires est une condition essentielle à cet égard, de même que le repentir actif. Dans son analyse, Doerfer a apprécié le fait que la justice allemande ait enfin trouvé une forme de procédure judiciaire normale avec les procès de quelques auteurs de crimes nazis encore en vie. Il a également apprécié les approches réussies de dialogue et de réconciliation dans le cadre d'initiatives de la société civile. En contraste, Doerfer a mentionné des exemples actuels dans lesquels un débat à égalité est refusé au niveau officiel, par exemple sur l'honorabilité des auteurs de crimes nazis. Selon Doerfer, dans ce cas, la culture de la commémoration se transforme en « théâtre commémoratif » : l'opposition à « l'exigence de réconciliation » est, dans le pire des cas, « écartée et hégémonisée culturellement » au lieu « d'entrer dans la douleur d'une discussion controversée et d'en tirer les conséquences ». Dans son analyse, Doerfer a cité comme exemples négatifs actuels la Journée de la Réforme durant l'année Luther, les nombreux hommages rendus aux anciens nazis ou la dispute autour de la « lcochonne juive » de Wittenberg [1]. « Là où la pitié suffit, on peut se passer de respect », a expliqué Doerfer. « Là où un jour par an, le 9 novembre, semble suffire, on peut se passer de la discussion routinière, permanente et honnête. Pour cette raison aussi, il me semble qu'il vaut la peine d'en finir avec le récit victimaire ». Doerfer propose donc, pour réunir les perspectives, une autre journée où l'on se souviendrait à la fois des martyrs, des résistants et des victimes, en s'inspirant de Yom haShoa. Mais : « Si l'on veut continuer à faire comme avant, il ne faut pas être trop sûr de la tolérance juive ».
Le chasan (cantor) Daniel Kempin a accompagné le conférencier Doerfer en alternance sur le plan musical avec une sélection de chants de résistance juifs interprétés de manière très impressionnante. Il a ainsi présenté, comme prélude contextuel de la conférence, une version du chant « ma mitraillette » spécialement élaborée pour l'occasion - un hommage à la résistance juive armée : « Je me souviens de la joie dans mon shtetl (quartier juif). Mais maintenant, il est dévasté, abandonné et toutes les maisons ont été brûlées. Mais maintenant, grâce à Dieu, l'Armée rouge est là et elle m'a donné une mitraillette. Ô cannibales barbares, ô bandits allemands ! Hé, toi, la mitrailleuse, vise mieux ! Ne laisse pas un seul Allemand survivre ! ».